il était sur une berge...tout autour de lui était rouge sang, le fleuve devant lui, d'où sortait tout de même quelques branches d'arbres meurtris et autres vestiges d'un ancien village, était rempli des cadavres de maints élus, certains avaient des membres arrachés, sur d'autres les intestins avaient été arrachés avec une force inouïe, on pouvait cependant lire sur le visage à moitié dévoré par les charognes, une expression de douleur atroce, qui avait du être suivit de nombreux spasmes et convulsions de souffrance...à coté de ceci la mort avait du leur paraître la plus belle des récompense, on pouvait aussi voir des élus dont le cœur avait été sorti de leur poitrine mais pas arraché...la victime avait donc du vivre plusieurs instants ainsi avant d'agoniser de douleur, une scène horrible avait eu lieu ici... Tous venants de clans différents mais cependant tous unis par une même chose: la mort.
Il leva la tête au ciel et vit une colombe traverser une atmosphère noire de nuages d'orage avec des éclairs ici et là cependant il ne semblait pas être inquiété le moins du monde, il adressa un sourire à la colombe qui mourut en vieillissant à vu d'œil...
Il s'avança alors machinalement vers la rive du fleuve et regarda au dessus de l'eau, il y vit un homme tout de noir vêtu, une chauve-souris sur l'épaule gauche et une rapière dans la main droite, cependant il ne pu voir plus de détails car cet homme disparut dans un violent remous d'eau du à la chute de la colombe morte dans l'eau.
En face, deux silhouettes mortifiées sortirent alors de la forêt, il s'agissait des cadavres de sa famille biologique mais les silhouettes étaient très floues même si l'on pouvait voir leur état de composition assez avancé. A leur vue son cœur le fit horriblement souffrir, tous ses horribles cris d'exclusion lui martelaient la tête...s'étaient eux qui l'avaient rejeté, qui l'avaient obligé à fuir...à être seul...Lui qui devait sauver le monde avait été traité comme un fils du diable, un rebus de la société...il se mit à genou, les mains sur la tête tellement il avait mal. Il ne voulait plus les voir eux, symbole de son passé de solitude et de souffrance...
N'y avait-il donc aucun espoir...avaient-ils gagné? Non, il était vivant, l'espoir d'une plénitude pour ce monde pouvait encore être une réalité...oui il s'en chargerait personnellement...Il plongea la main dans le fleuve ou plutôt dans cette amas de sang et de chair et en ressorti la colombe.
Il sentit alors une main sur son épaule, il se retourna et vit qu'il s'agissait de son maître.
Ce dernier lui dit simplement: "Ton destin t'attends...Puisse la lumière pourfendre cette noirceur..." puis disparut dans un vif éclair
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